Un braquage presque parfait

Avez-vous entendu parler du braquage qui a récemment eu lieu en Suisse et qui s'est terminé à Chavanod, non loin d'Annecy ? On parle du plus grand braquage d'Europe depuis ces dernières années ! Si non, laissez moi vous raconter les coulisses de ce braquage presque parfait...

 

Un braquage bien préparé

Quand je dis "presque" parfait, c'est parce que les malfaiteurs se sont finalement fait prendre. Sinon, je crois qu'on aurait parlé du plus grand braquage du siècle. Il leur aura quand même fallu plusieurs mois de préparation avant de passer à l'acte. Les sept loubard ont dû être bien déçus.

Pour vous raconter les faits concrètement, ils ont surgit sur l'autoroute suisse A1, entre Genève et Lausanne, à bord de deux grosses cylindrées volées – une Audi S4 et une Peugeot 508 GT -, gyrophares sur le toit, encagoulés et armés, avec des brassards de police autour de leurs bras. Puis ils ont collé un pain d’explosif sur le pare-brise pour terroriser les convoyeurs puis se sont emparés du véhicule, butin et employés à l'intérieur. Ils ont ensuite pris la direction de Divonne-les Bains, dans le Pays de Gex, où ils ont déchargé le butin, brûlé le fourgon et libérés les convoyeurs.

Ils sont ensuite allés se cacher dans une petite villa à Chavanod, non loin d'Annecy, où ils ont stocké le magot. C'est là qu'ils se sont fait prendre, quelques heures plus tard, par la BRI de Lyon.

Un gros butin

Quand on parle d'un des plus gros braquage d'Europe, ce n'est pas pour rien : le montant de la pillerie était estimé à 35 millions d'euros ! Dans la villa, les agents ont retrouvé des billets, des diamants, des lingots d'or, des véhicules volés, mais aussi des armes à feu et du matériel nécessaire au cambriolage, comme des cagoules et des perruques. Pas de bijoux en argent à petits prix ou de montres de luxe. Les malfaiteurs semblent ne donner que dans le gros et le brut.

Comment se sont-ils fait retrouvés ?

La seule faille de ce braquage, c'est que les voleurs n'avaient pas compté sur la détermination des brigadiers. Ceux-ci les surveillaient en fait depuis plus d'un an déjà. Ces derniers mois, ils les avaient aperçus faire des virées nocturnes sur la même autoroute, tout feu tout flammes. Ils étaient en fait en train de s'entraîner pour le jour J. Ils leur a donc été facile, une fois l'acte commis, de remonter leurs traces jusqu'à leur refuge à Chavanod.