Le hockey sur glace, un sport qui plaît en Savoie
À l'instar de nombreux sports de glisse et de neige, le hockey sur glace a su faire ses marques en terres savoyardes. Des grands noms du sport sont issus des montagnes des Alpes savoyardes, tels qu'Alain Bozon, un des meilleurs de sa génération. Avec la reprise de la Ligue Magnus, retour sur le hockey sur glace et la Haute-Savoie.
Le hockey sur glace enthousiasme l'Europe
Souvent, c'est à la NHL que pensent les curieux lorsqu'ils sont interrogés sur le hockey sur glace. Popularisé, notamment dans les films, le hockey sur glace, toutefois, ne se joue pas qu'en Amérique. À Cardiff, on soutient les Devils quand à Grenoble, on s'enthousiasme pour les Brûleurs de Loups. Les compétitions locales comme internationales se jouent tout au fil de l'année, des Jeux Olympiques d'Hiver au Championnat Européen en été.
Chacune de ces manifestations sait intéresser de nombreux curieux et amateurs de sports, notamment les sportifs. Ainsi, en France comme en Belgique, par exemple, des sites proposent tout un catalogue de compétitions sur lesquelles réaliser des paris en ligne. Ce sport rapide, très dynamique, voit évoluer deux équipes de six joueurs. Les passionnés adorent, alors, miser sur les techniques de jeux et les scores de leur équipe favorite.
Après tout, le hockey sur glace ne plaît pas qu'ailleurs, loin de là. Les terres alpines, même, savent parfaitement gagner l'intérêt des joueurs comme des amateurs de sports. Ce n'est pas pour rien que l'équipe de France, par exemple, vient s'entraîner pour ses tournois, tels que les qualificatifs aux Jeux Olympiques, en Haute Savoie. Le hockey sur glace, après tout, se développe plus facilement sur les territoires où les enfants, dès le plus jeune âge, plongent dans les sports de neige.
En Savoie, la popularité historique du hockey sur glace
Certaines villes savoyardes, même, se détachent particulièrement. À Megève, à Annecy ou à Chamonix, surtout, le hockey sur glace plaît. Le Chamonix Hockey Club a par exemple fêté ses 110 ans en début d'année 2021, avec une tournée des patinoires locales. Un siècle d'existence, au cœur d'une France qui se laisse gagner par ce sport patiné.
À l'instar de la Suisse et de la Belgique, alors, la France développe aussi sa propre coupe : la Ligue Magnus. Le championnat de France de hockey sur glace, bien que considéré plus intermédiaire que des grands tournois tels que la NHL, réunit tout de même depuis 1906 des clubs passionnés.
Selon les aléas financiers, une douzaine d'équipes se retrouve généralement pour disputer la Ligue Magnus. À l'origine du hockey sur glace en France, c'était principalement dans les Alpes et à Paris que les équipes se fondaient. On pouvait alors soutenir des hockeyeurs à Megève, à Saint-Gervais, ou encore à Chamonix. Ces derniers continuent de se défendre aujourd'hui encore alors que la saison 2021-2022 de la coupe Magnus finit ses premières journées.
Comment suivre la Coupe Magnus ?
Ce championnat français de hockey sur glace a beaucoup évolué depuis sa création en 1906-1907. Opposant d'abord des clubs parisiens à Lyon, ce n'est qu'en 1910 que se crée le club de Chamonix. Ce dernier, pourtant, ne réussit pas de suite à s'imposer, en retard sur ses rivaux. C'est à la sortie de la Première Guerre mondiale, à partir de 1922-1923, que Chamonix commence à enchaîner les victoires. Le club savoyard voit ensuite arriver d'autres clubs du même territoire, tels que Megève et Saint-Gervais.
Au fil du siècle, les victoires se font, Chamonix étant encore aujourd'hui l'équipe avec le plus de titres. Pourtant, leur dernière victoire remonte à la fin des années 70. Manque de revenus, soucis financiers, lassitude vis-à-vis de la coupe, le hockey sur glace a connu quelques difficultés. Cela n'empêche pas le sport de vouloir se développer plus encore.
En 1992, Philippe Bozon, Chamoniard, est le premier joueur français à rejoindre la NHL. Son fils, lui aussi, s'est laissé gagné par la passion familiale et savoyarde des sports alpins. Entre un père hockeyeur et une mère championne de ski alpin, Timothé Bozon ne pouvait qu'y tomber. Bien qu'évoluant majoritairement en clubs suisses, le sportif porte d'ailleurs les couleurs françaises à l'international. On le retrouvera peut-être, alors, en 2026 aux JO, si la France se qualifie.